Mardi 15 mai 2018

Je voulais écrire un livre avant mes 30 ans. J’ai eu cette idée, cette envie pendant les fêtes en 2017. Il ne me restait plus beaucoup de temps pour le faire, quelques mois, une demie-année à peine. Alors je suis parti à la recherche d’un sujet, quelque chose qui me touchait personnellement et qui pourrait par la suite toucher et inspirer d’autres personnes. J’ai repris tous les textes écrits récemment et je les ai tous relu. Il y avait dans tout ça un thème assez récurrent. Une interrogation sur moi même, quelque chose qui me faisait beaucoup réfléchir dans ce temps là. En effet, j’avais le sentiment depuis un moment de perdre la parole. De ne plus savoir quoi dire et de ne plus oser mettre en mots les maux. Petit à petit, je formais une coquille autour de moi et déjà que je n’étais pas très bavard, voir réservé parfois, je commençais sérieusement à me renfermer sur moi-même. Et comme je n’osais plus m’exprimer ou que quand je le faisais je bataillais pour trouver quoi dire, je commençais à bégayer, à bafouiller… Je perdais confiance en moi, je ne me sentais plus écouté et je perdais confiance en moi. Ça m’a touché dans la pratique de mon métier, dans l’exercice de ma créativité. Je ne me sentais plus à la hauteur. Je pensais avoir volé la place de quelqu’un d’autre. Je ne me sentais plus inspiré, plus créatif, plus bon dans ce que je faisais. J’avais perdu ou oublié l’idée de gratitude envers moi-même. Je passais mon temps à chercher une validation auprès des autres et quand je ne la trouvais pas ou qu’elle était négative, j’étais profondément blessé. Et comme un cercle vicieux, la confiance en moi était à nouveau touchée.

Finalement en relisant tous ces textes, j’ai trouvé que j’avais beaucoup de choses à dire pour quelqu’un qui disait perdre ses mots. J’avais devant moi des centaines de textes qui en disaient long sur tout. Des phrases qui au delà de leurs sens me criaient que je n’avais pas perdu l’inspiration, que je pouvais être créatif, qu’il fallait juste se lancer, lâcher prise et laisser passer les mots par un moyen ou un autre. Toutes ces lignes sorties de ma tête, ces traits noir sur blanc, tout ça n’était pas du néant mais signifiait bien quelque chose. Tout ce travail accumulé était le fruit du temps et de l’expérience, et surtout la volonté de partager au monde des messages, des histoires, des pensées, des questions.

Si je ne dis pas grand chose parfois c’est que j’écoute beaucoup. Je vous écoute et je suis très heureux de le faire. J’aime le faire comme j’aime vous regardez me parler. J’aime lire sur vous tout ce que vos mots disent et ce qu’ils ne disent pas. Et je vous aime vous ! Je vous aime vous qui prenez le temps de me lire. Je vous aime vous à qui je réponds aujourd’hui. Car aujourd’hui j’ai retrouvé la gratitude. J’ai de la gratitude envers moi-même et envers vous aussi. Et aujourd’hui, avec beaucoup d’amour je vous lance ma réponse. Je ne sais plus si finalement j’écrirais un livre avant mes 30 ans. Ce que je sais par contre c’est que chaque semaine à partir de maintenant, et pour une durée indéterminée, je partagerai avec vous un texte que j’ai écrit.

Bonne lecture, bonne semaine et à mardi prochain !

7 commentaires sur “Mardi 15 mai 2018

Ajouter un commentaire

  1. J’attand très content de te lire. Si j’aussi ai arretè de te lire comme même de t’ecrire, c’est car ça a été compliqué par moi de trouver moi même en personne comment en expresion linguistic. Beaucoup de temps passé, mais je suis toujours ici.
    Juan

    J’aime

  2. Quel plaisir de te lire dans ce nouveau contexte ! La gratitude est quelque chose d’important qui personnellement m’a fait beaucoup de bien et m’a aidé à avancer sur mon chemin de développement personnel. J’ai hâte de lire la suite.
    Je pense à toi.
    Mog

    J’aime

Laisser un commentaire

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.

Retour en haut ↑