Certaines poignées de mains amicales sont bien loin.
Je regarde mes pairs s’interroger sur un comment s’accueillir.
Il y a des couleurs dans les yeux des gens qu’on ne sait plus lire.
Que dire du silence de cet espace dont on est tous témoin ?
La distance entre nous peut avoir ce poids terrible.
Le mot solitude s’exerce à tour de bras.
Sans s’étreindre on cherche la lumière en marchant au pas.
Pendant que la peur nous escorte vers des enclots paisibles.
Le marchand de sable n’est pas passé et pourtant je dors debout. Je me vois à côté de moi-même, j’essaye de me secouer, je me gifle.
Le marchand de sable n’est pas passé et pourtant je dors debout.
|06/07/2021|
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