Je suis parfois ce courant d’air qui s’étire d’un bout à l’autre d’un couloir.
Léger, je ne fais que passer sans déranger ceux que je rencontre.
Je peux autant être une bise agréable qu’un bruissement de voile imperceptible.
On me reconnait aussi comme un grondement lointain.
Je vole comme ça, presque en fuite.
Je recherche la sensation du temps, l’élément qui fait chavirer la trotteuse d’une position à l’autre.
Je souhaite m’inscrire quelque part, prendre racine.
J’existe dans un ailleurs à cet instant précis.
Visible ou invisible, j’apparais à qui regarde encore.
Je ne suis que de l’air et tout un monde à la fois.
|26/07/2021|
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