Si ce n’était qu’une question de temps.
Le vent nous pousse, nous tire, nous ramasse. Ça secoue, on remue, on se recoud mais on ne rebrousse pas chemin. La ligne est quasi droite à l’horizontale. Elle file au loin, au devant alors que sur le côté la mer et les nuages s’invitent l’un à l’autre jusqu’à rendre l’horizon imperceptible. C’est un lac lisse et laiteux, aussi profond que haut sur lequel les cormorans sont suspendus et les bateaux lévitent. Un mirage d’infini en plein jour où la fin du monde taie sa limite.
Pas besoin de courage à nos cœurs d’aventuriers vaillants, nous progressons vers la fin des terres, là où tout fini et tout recommence.
|28/07/2020|
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