Mardi 4 août 2020

Parce qu’un mot vaut aussi milles images. Si tu savais la multitude, la ribambelle des messages que j’aime te partager à chaque semaine. Ces histoires de ce que je vois ou de ce que je vis, de ce qui me traverse et de ce qui me bouleverse.

Ici, sur la route, le temps ce n’est plus des secondes, des minutes et des heures. Le temps c’est le jour et la nuit. Le temps c’est des moments, quand la météo ou mon humeur change. Le temps c’est des kilomètres et les paysages qui explosent. D’un coup d’un seul, quand tu aperçois cette photographie unique, ce timing parfait ; et le plaisir de laisser la mémoire seule la capturer.

J’ai vu des villes entières se faire engloutir par des vagues de brume. Des montagnes prêtes à s’effondrer à grand fracas devenir timides devant la masse intouchable. Le ciel et la terre ont disparu. Il ne restait plus que la sensation de l’effort, celui d’une côte ascendante exigeante. Perdu dans ces nuages qui volent dans des sens contraires, dans le non temps, dans un long temps de l’ascension qui s’étire. Jusqu’à la délivrance, se laisser rouler en avant. Prendre les vents par surprise. Oublier les coups de pédale et tomber dans une prochaine vallée, à la découverte des anses, des baies, des pointes et des caps. Aller jusqu’au bout du monde et revenir pour en viser un autre. Laisser les rêves de côté un moment, parce que la vie s’avale la tête vide et le cœur plein.

|06/08/2020|

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