Le mois d’avril me découvre puis me rend gris.
Je joue avec ces sautes d’humeurs, des journées qui s’allongent aux nuits qui s’éternisent.
Mes yeux au soir sont pliés par le poids des heures passées à jouer.
Je regarde difficilement mon écran pour y accrocher des mots qui resterons.
Puis je tombe sur un lit de choses à faire, une couchette qui n’appelle pas le sommeil.
C’est un berceau d’idées à épingler sur tous les murs.
Je reste éveillé à bâtir ces histoires, jusqu’à ce que mes yeux soient si petits qu’ils disparaissent derrière un rideau d’illusions.
|20/04/2021|
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