Je me glisse dans la couverture du soir en laissant de côté ma peau usée d’aujourd’hui.
Elle a déjà bien vieilli et vue du dessus elle paraît fanée.
Toute flétrie qu’elle est, affaissée sur le sol ; si vite ôtée par le poids de la journée.
Je suis plus que nu dans mes draps de crépuscule.
Les yeux mi-clos, j’observe les vagues blanches qui me contournent.
Déposé que je suis, une masse de 21 grammes qui contient sans le savoir les secrets de l’univers.
|10/05/2021|
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