Je suis en retard même si nous sommes toujours mardi…
La journée, la semaine, le mois, l’année même ; ces échelles de temps se mélangent aux heures, s’entre-avalent et m’ôtent toute matière sur laquelle prendre appui.
Le présent s’affaisse quand j’arrête de le compter. Il est comme un cadeau : son prix ne se dit pas mais on sait qu’il a une valeur unique.
Je randonne. La lumière est mon compagnon et les ombres m’invitent à dessiner des formes mouvantes sur un monde plat.
Je tourne en rond, retombe sur mes pas et découvre que chaque empreinte s’imprime à sa façon ; pourtant j’ai les mêmes pieds que tantôt !
|18/05/2021|
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