Plus le temps passe ici, laxiste, plus il m’entraîne avec lui dans une certaine langueur. Aspiré que je suis par les brides du rien, je m’ennuie en bâtissant un mur de boîtes éhontées. Improductif et absent, je suis impardonnable et las de ne pas prendre position sur le monde qui coule. Je suis l’avalé à qui tu manques. Je suis le raté qui passe jour et nuit à penser à tes seins si beaux. Et même s’ils ne le sont pas, le désir introduit en moi le doute et l’intrigue quand à leur forme originale. Je goûte leur absence avec fièvre. Je deviens fou pragmatique et je tète le pouce de l’orphelin que la distance me fait devenir.
|texte du 26/12/17|
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