Des supers-héros, des robots et des extra-terrestres.
On ne sait pas qui ils sont. Ils se fondent dans la masse, préfèrent l’anonymat à la célébrité. Ils savent rester caché jusqu’au moment opportun. Celui où l’espoir disparaît, où les accidents arrivent par milliers. Quand la tragédie humaine surpasse sa bêtise, ils sont prêts à intervenir.
Les justiciers de l’ombre sans peur se terrent dans des caves de silence et d’oublie. Leurs antennes traversent le sol et aspirent la moindre donnée, la moindre information nous concernant. Ils nous envoient aussi les leurs et tentent par tous les chemins d’influer sur le monde pour que nous restions proche d’une ligne sans jamais la dépasser. Ils sont les portiers qui nous gardent au seuil, les vigiles qui nous refusent l’entrée ; certainement pour notre bien. Ils nous laissent miroiter l’autre côté, parce que ça nous pousse à nous battre, à nous dépasser, tout en nous astreignant à l’extérieur. Ou à l’intérieur d’ailleurs. On ne sait plus si on est dedans ou dehors et quel est le pire. On remet la responsabilité de choisir pour nous aux vigilants. Qu’ils décident puisqu’ils se croient supérieurs!
On ne sait plus si on a chaud ou froid et ce qui est le mieux. Tant pis ou tant mieux. Tant que les mains invisibles nous caressent dans la sens du poil. Tant qu’ils remplissent notre écuelle de rêves et d’aspirations conçus spécialement pour nous. Tant que tout ça restera ainsi qu’ils l’édictent, nous marcherons pour eux.
Votre commentaire