Au milieu de rien, il marche là, sans conviction aucune juste l’espoir, le don du souvenir et le goût d’un lendemain propice à de nouvelles aventures. Incompréhensible, il est une tour d’ivoire qui se meut dans un décors d’absence. Il erre ainsi, exagérant les silences, abusant des pauses et poussant la réflexion au delà d’un raisonnement palpable. Il se perd dans son monde intérieur, dans des limbes de pensées succinctes et parallèles et profondes et éphémères. Rien ne l’impacte mais tout l’affecte, il aspire tout ce qui se trouve à proximité. Son contact est fatal, un simple effleurement de sa surface suffit pour se faire avaler. Beaucoup sont venus et viennent encore se perdre à ses côtés. C’est un solitaire aimant, maître en sa montagne, guide d’un chemin incertain, violent et brut.
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