Il y a des gouttes de pluie dans ma tête pendant que j’écris ces lignes. Un «PLOC PLOC» qui m’empêche de dormir. Le son d’un cerveau en fuite, d’un robinet laissé maladroitement ouvert ou d’un amoureux qui a attrapé la mélancolie.
Des larmes, des larmes.
Une insomnie qui s’ennuie d’elle. C’est un cauchemar de fermer les yeux. De tomber dans ce vide de la nuit, celui que je dois affronter seul. Je me vois m’effondrer.
Sans armes, sans armes.
J’ai peur de l’oubli, de perdre ces cordes qui nous lient. Dans le noir solitaire de ces nuits éveillées, j’attends que le temps de poussière me recouvre ; et vienne feutrer les sons des pleures de mon exil.
Vacarme, vacarme.
Je marche allongé sur la fraicheur que l’air vient déposer sur mes pieds nus. Je fais les 100 pas la tête dans l’oreiller. Je fuis la nuit pour que le jour décharge sur moi des hordes de passants, qui me feront me sentir moins seul.
Un somme essaye dans un sursaut de m’arracher aux premiers rayons du soleil. Mais c’est sans compter sur celle qui s’écrie au matin…
L’alarme, l’alarme.
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