Où est passé le 1er juin?
Il a complètement disparu, est partis en fumée. J’ai le sentiment qu’il n’a pas existé. Que c’est un jour hors du temps. Un jour qu’on aurait sauté, comme quand on bondit au delà des océans. Du temps oublié ou laissé de côté. Une journée à attendre de partir, une journée faite pour quitter. Une journée aussi fine que la page qu’on tourne. Celle à la verticale, qui contient du passé encore présent, qui une fois tournée recouvrira l’avant pour laisser de la place au venant, à ce qu’il reste à écrire. Parce que toutes les pages se succèdent et avalent les précédentes, sans possibilité de revenir en arrière, pas vraiment. On pourra toujours relire l’hier sans pouvoir le corriger. L’impression de notre vie est ainsi faite. Elle s’écrit profondément et reste, tout en nous amenant toujours plus loin. Nous dévoilant l’histoire à coup de phrases et de paragraphes. Jusqu’au prochain chapitre, qui recommence toujours maintenant.
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