Mardi 6 août 2019

J’ouvre les paupières après avoir planté des clous, assis dans un café de Miraflores à Lima.

somment les songes ? Où suis-je quand je ferme les yeux et que ma tête tombe ? Vers quel rivage vais-je ?

Ses yeux me guettent et mon corps pose des questions à coup de sensations ; du vertige, de la chaleur et des frissons.

Quand mon cœur débat avec le reste, que ma tête se balade et se perd sur le champs des batailles ordinaires, mon corps cherche un repos différent de celui du Dormeur du Val.

J’attends là que les mots viennent qui continuent d’écrire mon histoire.

L’idéal est dans les petites choses. Dans ce qui se tient dans le creux de la main, dans ce qui se prend à bras le cœur. Ce sont des secousses et des tremblements de terre. Quand on ne laisse pas la poussière se déposer. Quand le temps éclot en coup d’éclat. Quand on crève les abcès avant d’y passer.

Les choses sont subtiles et complexes. Nous nous efforçons de les rendre compliquées.

Les nuages continuent de couler sur le ciel et la vie rince les sages qui attendent. D’autres ont sorti les parapluies. L’eau se glisse dans le partout. Tout pourtour absorbe la lie.

Je quitte encore pour de nouveaux alpages, dans un ailleurs où personne ne s’impatiente de mon absence.

et le temps continue de remplir le trou de mon amour fuyant

|23/07/2019|

 

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