Comme un brin de bonheur ; semé par graines il y a quelques années. Il suffit d’une personne pour ça, pour lancer un mouvement. Hier j’y suis retourné. Avoir été heureux dans le passé avec d’autres humains, se retrouver un peu plus tard sur la route. C’est étonnant comme ça détonne. La chimie est toujours là ; pas besoin d’alchimiste ou d’enchanteur. En champ – contre-champ, sans se chercher on se retrouve. Eux contents de retrouver une personne – un tout seul submergé par des élans d’affection. Je n’ai pas résisté de m’y noyer un peu. Retrouver l’ivresse des 400 coups alors qu’on est juste assis autour de tasses remplis d’un énième café. Parler parfois sans mot, laisser planer des silences entre deux histoires, se regarder parce qu’on a perdu l’habitude de se voir. Pour finalement y croire, parce qu’on est là ensemble après tout ce temps. Comme on aimerait l’étirer lui qui file si vite quand on se rapproche. Et déjà presque il faut repartir. Laisser ces bulles d’extraordinaire comme de nouveaux souvenirs extraits du quotidien. Beaucoup de bonheur pour presque rien.
Un peu de bon sens et beaucoup de cœur hier, ça fait des amis pour la vie.
Vive les gentils !!
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