Défaire puis refaire les choses. Il y a des journées où on voudrait démonter son monde pour le reconstruire différemment. Essayer de nouveaux agencements, se laisser quitter par le superflu, délaisser un peu les masques, repartir à zéro, à l’origine, à quelque chose de simple, pour réapprendre les choses. Changer du tout au tout, ou tout simplement s’arrêter. Prendre ce temps qui n’est pas compté et pourtant qui vaut tellement. Je ne parle pas ici de celui qu’on perd aux choses moins que sans intérêt. À scruter la tête penchée des données qu’on vole et qu’on monétise au profit de ceux qui en ont plus que trop. Non, j’adresse ici le temps pour soi, celui lié à l’introspection, la visualisation, l’imagination. Tous ces mots de l’attention, ceux qui nous permettent de libérer la tension.
Écrire des histoires – seul ou à plusieurs – pour finalement vivre sans se raconter.
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