La roue tourne mais je reste pris entre l’émerveillement de la découverte du nouveau monde et le désenchantement – quand la supercherie prend fin ou qu’elle recommence indéfiniment.
Dans l’empire de ceux qui se regardent trop, il y a des masques qui ne cessent jamais de se relever. J’ai perdu la patience de caresser dans le sens du poil les prétentieux. J’ai l’impression que rien n’est moins vrai que ces petits gestes qui nous déculpabilisent. Tout est excuse déplacée. Histoire de ne plus se vexer, de rendre chatoyantes les dissonances.
Pourquoi se montrer autant ? Que reste t’il à combler ? Le vide de nos individualités régaliennes ?
Tout est plus simple avec les personnes qui le sont. Ceux qui n’ont rien a cacher et beaucoup plus à vivre. Peu besoin de plaire mais plutôt de faire ; les choses comme on peut.
Je suis fatigué du nombrilisme, de la séduction et de la concupiscence de la société du spectacle.
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