Choisir. Hésiter. Devoir choisir. Attendre.
Prendre une décision c’est quelque part renoncer. Fermer la porte à différents chemins. En ouvrir une autre où tout reste possible.
Je pense que dans la prise de décision j’ai surtout peur de perdre. Mais ne rien choisir, ça reste ne rien avoir complètement. Alors avoir ou être ? Se compléter ou se complaire dans l’à peu près ?
Il y a peut-être une histoire de confort aussi.
Le confort c’est comme une paire de bras. On aime bien ceux qu’on connaît, ceux qui nous prennent de cette façon si particulière. Leur manière de nous attraper puis de nous laisser aller. Ces gestes uniques qui nous confortent quand notre âme fuit. La chaleur de cette peau que l’on ressent en dedans. Le confort, c’est quand la maladresse des gestes innocents sonnent comme les ronronnements d’un chat qu’on écouterait sur un vinyle.
Perdre le confort ça fait réfléchir. Mais il n’y a pas que des paires de bras pour se sentir confortable. Un t-shirt trop grand, une bonne paire de chaussettes bien chaudes, une tisane, un bol d’air frais, une virée entre amis, courir loin, plonger de haut, manger un bon gâteau, rire aux éclats, faire une sieste, tomber amoureux, chanter sous la douche, faire quelque chose dont on est fier… la liste n’a pas de fin.
Le plus dur n’est pas de choisir, mais de vivre avec ses choix. D’où la pression de bien choisir.
Au final, il n’y aura pas eu de si mauvais choix mais des moments douloureux qui nous auront permis de faire le point, de nous renouveler – qu’on change ou pas le chemin sur lequel nous étions alors.
Ce qu'il reste 
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