Je ne sais pas trop bien où je vais avec ça. Ces textes, ces façons de me raconter, de dire ce que je vois, d’exprimer ce que je ressens. Je les garde pour certains, je les publie pour d’autres. Je construis une pile de mots pour me rappeler des choses. Pour que reste en moi, ou quelque part d’autre la mémoire des doutes, des mirages, des inspirations. Je fais des traces pour faire un peu plus de bruit que le silence. Je murmure ces phrases que je relis avant de les partager. J’y reviens plus tard en me demandant qui a bien pu écrire ça. Ce sont comme des capsules de temps, des moments attrapés en plein vol. J’ai emprunté de la substance au présent et je l’ai mis en suspens.
La vie ça fait très peur et ça peut-être très beau en même temps. Il y a beaucoup de choses que je ne comprends pas, beaucoup de personnes que je n’arrive plus à suivre. Ça m’apprend petit à petit à être mon propre moteur, mais c’est un travail de longue haleine. Avant je voulais réduire le nombre de mes erreurs. Maintenant, j’essaye juste de ne plus trop m’en vouloir d’avoir essayé. C’est difficile de trouver un juste milieu. De taire la voix intérieure qui ne sait dire que des gros mots, ou celle des jaloux, des envieux et des prétentieux.
Je trébuche encore et encore, mais je souris. C’est comme ça que je veux avancer.
Ce qu'il reste 
Tout fait écho, la musique et le choix des mots, l’errance et l’envie de ce tenir à ce presque, à ce rien de plus que ce qu’il en reste. Alors dans ces heures de solitude je nous sens reliés, hésitants, funambules… Merci de prendre le temps et la plume, merci de venir déposer ici ces délicates pensées !
– Audrey, l’amie d’Ophélie –
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