J’aime bien le mot «coquille». Quand les dactylos s’acoquinent avec la faute de frappe. Qu’elle soit volontaire ou non, elle ouvre parfois un monde. Elle se glisse dans un essai et discrètement en change le sens. Elle se crie aussi, s’écrit en gras et capitale. On peut la voir ou pas, ça dépend du tempérament. La rature, son ennemie peut l’effacer. Mais il faut décider quelle tâche on préfère laisser.
Plus qu’une trace un lapsus ou simplement une étourderie, la coquille génère plus d’énergie qu’il n’en a fallu pour la produire. C’est un peu comme la connerie en plus mignon, un excellent bio-carburant !
|12/10/2020|
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