C’est fatigant les réseaux sociaux. C’est devenu le service après-vente de la vie. À la fois bourreau des cœurs – grands diffuseurs de notre vie rêvée, et bureau des plaintes – ou les pleins pouvoirs de la parole «libérée». Parce que ça y est, apparemment tout est marchand. Comme si la gratuité avait disparu avec les poignées de mains et les embrassades. Autrefois le temps était compté pendant le travail. Maintenant il n’y a plus de temps à perdre avant de rentrer chez soi, mais il y en a plein à mettre dans le partage des données. On fait tourner en rond son cluster idéologique en s’enfermant dans ses opinions. Je pensais que les algorithmes nous montraient les idées qu’on a déjà… je lis que beaucoup de gens prônent la peine de mort… Ça me dégroute.
|19/10/2020|
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