Il est rare que je sache longtemps à l’avance quel texte je vais publier, ce que je vais écrire et partager. C’est souvent de façon très instinctive que je choisis les mots pour tracer les sentiers de ma pensée. Je me demande souvent si telle occasion est plus propice pour partager certaines idées, si je dois suivre une actualité ou non. Au final c’est l’intuition qui tranche, aidée de l’affection et d’un ministère des affaires imaginaires.
J’aurais aimé revenir en belles liturgies sur l’année écoulée que beaucoup voudraient qualifier soit d’extraordinaire soit d’affreuse ; en tentant de nous imposer l’une ou l’autre des définitions. La nuance semble être la grande excusée de notre temps présent, comme s’il n’y avait pas quelque part un curseur pouvant nous faire apprécier la diversité des choses à commencer par nos idées, nos émotions et notre raison. Parce que proclamer un opposé ou l’autre, c’est nier son contraire et le fait qu’on a tous et toutes des façons différentes d’accueillir la réalité de ce qui nous arrive. C’est aussi mettre un voile sur tout ce qui se passe entre les deux, sur tous et toutes celleux qui nagent à contre courant, sur les échoués et les renversés, sur celleux qui y arrivent mais pas tout le temps mais qui existent quand même, sur celleux qui ne cherchent pas à mettre une valeur sur le passé ou sur l’avenir mais qui chérissent d’avoir un cœur battant et de le partager.
Parce que même si pour beaucoup de monde l’année dernière n’a pas été bonne, il ne faut pas oublier que pour beaucoup trop encore, 2020 c’est tous les ans.
|05/01/2021|
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