Les gens marchent parce qu’ils ont faim. Je lis des pancartes sur lesquelles il y a marqué : «Je vois la vie en pause». Ma pauvre Edith… Il n’est aujourd’hui plus facile d’inspirer.
Autour de moi ça chante, ça crie, ça parle haut et bas. Il y a de la vie ici, des gens colorés, maquillés, vêtues de colifichets. Il y a du monde, ça faisait longtemps. Nous nous avançons contre le désenchantement. Nous artistes, artisans, joueurs, écriveurs, technifaiseurs… Les temps sont plus durs depuis que certaines portes restent closes. Je me sens un peu plus vide tous les jours mais nous sommes toujours là. Alors ça pétarade, ça trombone, ça explose puis ça se tait. Un chœur prend corps et donne une voix mélodieuse à la foule. L’écoute est magifique ! On se prend par le cœur, parce qu’on aimerait rêver éveillé.
|19/01/2021|
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