Je dédie ce texte à l’oubli. Au fait de sortir sa tête d’une routine préétablie.
Je respire au présent sans trop me poser de questions.
Je tombe comme ça dans la procrastination.
Je me retrouve dans cet univers sensationnel.
Quel luxe d’avoir un tel espace temporel !
Je me laisse dégouliner sur mon agenda.
Je cède à d’autres les ce qu’il adviendra.
Je plonge dans l’ennui et m’enivre de futilités.
En tous temps, je cultive l’improductivité.
C’est même l’inverse car je produis du vivant.
Je suis là, à couler dans ce rectangle d’appartement.
|12/02/2021|
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